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Étudier à Saint-Étienne mène à des parcours professionnels d’exception !

Après une thèse plusieurs fois primée et un poste de juriste dans l’une des plus grandes institutions européennes, Thibaut Larrouturou enseigne aujourd’hui dans l’une des plus grandes universités mondiales. Une trajectoire idéale qu’il attribue en grande partie à ses études stéphanoises…

Pouvez-vous nous retracer brièvement votre parcours étudiant ?

J’ai été étudiant en collège à Rive-de-Gier, en lycée à Saint-Chamond et j’ai fait une année de prépa Math-Physique à Saint-Étienne avant de me rendre compte que ce n’était pas les sciences dures que je voulais enseigner. Je me suis donc orienté vers le Droit, et j’ai choisi la Fac de Saint-Étienne. Je voulais une université à taille humaine, c’était très important pour moi de bénéficier d’une équipe pédagogique très reconnue et en même temps de ne pas rester jusqu’à la fin de mes études un étudiant parmi d’autres, noyé dans la masse.

Cela s’est vérifié ?

Tout à fait ! C’est l’une des choses qu’offre l’université de Saint-Étienne. En Droit, les enseignants-chercheurs sont à la pointe de leur domaine et reconnus au plan national. Mais ça ne les empêche pas, eu égard aux effectifs étudiants raisonnables, d’identifier assez rapidement leurs étudiants et leur proposer un enseignement plus personnalisé que ne peuvent le faire d’autres facultés.

Vous avez donc fait l’intégralité de votre cursus à Saint-Étienne ?

Oui, de la première année de Licence à la dernière année de Doctorat, avec une parenthèse de 6 mois en Erasmus à Istanbul. J’ai pu réaliser des choses qui m’ont beaucoup intéressé tout au long de ce parcours étudiant.

En M2, j’ai remporté un concours international de plaidoirie en équipe. Il a eu une influence décisive : cela m’a permis de faire un stage au sein de la Cour européenne des Droits de l’Homme qui accueille ce concours, stage qui a été une des clés pour réussir le concours de référendaire (juriste) dans cette même institution. Sans l’accompagnement assez incroyable des enseignants chercheurs de l’Université Jean-Monnet, je suis à peu près sûr que cela ne serait pas arrivé.

D'ailleurs, le modèle stéphanois de préparation à ce concours européen de plaidoirie est une vraie réussite : L'université de Saint-Étienne est l'une des trois plus titrés de l'histoire du concours, avec Strasbourg et Vienne en Autriche.

Comment l’accompagnement dont vous parlez se matérialise-t-il ?

De plein de manières ! Les enseignants chercheurs en Droit de Saint-Étienne disposent d’un réseau national et international très conséquent. C’est grâce à la recommandation d’une enseignante chercheuse stéphanoise que j’ai pu obtenir un stage au Conseil constitutionnel (chargé de contrôler la constitutionnalité des Lois) par exemple. Sans son appui, je n’y aurais probablement jamais accédé.

Les enseignants-chercheurs sont également très proches dans les études en elle-mêmes. J’ai souvenir d’avoir déjeuné, alors que j’étais étudiant en Licence 3, avec la doyenne de la fac et le responsable de licence à la suite d’une participation à un concours de plaidoirie.

Je ne suis pas sûr que cela arrive dans toutes les universités...

Et d’une manière générale, j’ai reçu beaucoup de conseils personnalisés sur la suite de mes études qui m’ont été incroyablement utiles, qui ont vraiment changé mon parcours.

Un parcours qui vous a mené à Paris…

Oui, après ma thèse j’ai reçu plusieurs prix nationaux dont celui du Conseil Constitutionnel qui récompense chaque année la meilleure thèse de droit constitutionnel. Et j’ai été recruté par l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, l’Université française la plus renommée à l’international. C’était impossible d’imaginer mieux… Je n’aurais pas pu avoir ce parcours là en étudiant dans une autre fac. Cela n’aurait pas du tout été la même trajectoire.

D’ailleurs, je continue a enseigner à l’Université de Saint-Étienne. Je donne un cours en M2 car j’ai souhaité garder des liens avec mon université d’origine et rester en contact avec ses étudiants.

Et côté vie étudiante ?

Ce qui m’a beaucoup plu, c’est la grande mixité sociale que j’ai trouvé dans la fac de Droit, avec des étudiants de tous les horizons, de toutes les origines. J’y ai trouvé des amis qui 15 ans après sont encore dans mon premier cercle. J’ai également le souvenir d’opérations pour les étudiants qui m’ont permis d’aller à l’opéra, au théâtre, voir des concerts : j’ai vraiment beaucoup profité de l’offre culturelle à Saint-Étienne !

Les loyers, plus bas que ceux d'autres grandes agglomérations, rendent aussi plus facile d'acquérir son autonomie : on peut avoir son appartement en centre-ville, même en étant étudiant ! 

Et l’un des grands points forts de l’Université, en dehors de la qualité de ses enseignements, c’est le cadre naturel dans lequel elle s’inscrit.

Il suffit de faire 30 minutes de bus pour pouvoir faire de l’escalade, de la via ferrata, du VTT, de la randonnée... Pour les amoureux de la nature, Saint-Étienne est vraiment un excellent choix !

Un souvenir, ou un message à passer aux futurs étudiants… ou aux actuels ?

Durant ma thèse, j’ai enseigné à la fac de Droit. J’ai rejoint les enseignants qui m’ont formé et j’ai continué à me former auprès d’eux. Et ce qui m’a frappé durant ces cinq années d’enseignements, c’est que les étudiants stéphanois ont une fâcheuse tendance à se sous-estimer, à penser qu’ils ne sont pas forcement capables de réaliser leurs projets les plus ambitieux.

Mais quand je regarde le devenir professionnel de mes camarades ou des étudiants que j’ai eu, je me rends compte qu’il ne faut pas manquer d’ambition !

L'un d'entre eux est conseiller du Président de la République, certains sont magistrats, d'autres travaillent dans des organisations internationales ou sont directeurs d’hôpital, plusieurs ont intégré l'ENA... autrement dit les étudiants stéphanois sont excellents !

Pour finir, recommanderiez-vous a vos proches de faire leurs études a Saint-Étienne ?

Sans hésiter ! Notamment pour la qualité des enseignements, la proximité avec les enseignants, et les opportunités qui en découlent.

Étudier à Saint-Étienne
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