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Pour vos études choisissez Saint-Étienne

Faire ses études de design à Saint-Étienne : un excellent choix ! 

Faire ses études de design à Saint-Étienne Métropole, il n’y a rien de mieux ! Voilà, résumé en quelques mots, ce que nous explique Grégory Granados, enseignant et designer, diplômé de l’École supérieure d’art et design Saint-Étienne. Il a notamment remporté le Grand Prix Design Parade Hyères Rado en 2019 et les Grands prix de la Création de la Ville de Paris en 2020. Rencontre.

Grégory, que faites-vous aujourd’hui ? Quelle est votre activité ?

En ce moment, je dessine des objets. Un miroir à la frontière entre la pièce utile et l’œuvre d’art, en pièce unique, des instruments de musique en quelques centaines d’exemplaires, des luminaires en quelques milliers d’exemplaires.

Je travaille avec une cristallerie du groupe Hermès. Le cristal, c’est un récipient. Mais c’est aussi un son quand on le touche et je bosse sur cette notion. Et puis j’enseigne à l’École nationale supérieure d’art et design de Saint-Étienne (Ésadse).

Comment êtes-vous arrivé à Saint-Étienne ?

Étant passionné de musique, je voulais devenir luthier. J’ai donc fait un CAP d’ébénisterie. J’ai changé d’idée en m’apercevant que je n’étais pas fait pour fabriquer plus de cinq fois la même guitare.

J’ai poursuivi par une année en Angleterre, à Londres, où j’ai pu m’émanciper et m’orienter vers le design, puis par l’école d’art de Toulon, où j’ai approfondi le design d’objet et me suis orienté vers cette discipline.

À l’issue de ma troisième année, j’ai cherché où continuer mon parcours. Je voulais bouger. J’ai postulé à l’École nationale supérieure d’art et design de Saint-Étienne qui bénéficiait d’une solide réputation.

Mon projet de fin d’étude est lié à la musique : « Step », un instrument XXL, tellement grand qu’on ne peut pas en jouer seul.

Pour vos études choisissez Saint-Étienne

Que vous a apporté l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne ?

Je suis arrivé avec une idée en tête. : questionner les fondamentaux fonctionnalistes que j’ai pu apprendre lors du début de mon cursus pour m’ouvrir un peu plus. On m’a permis de faire ça ici.

À Saint-֤Étienne, les propositions un peu plus conceptuelles, un peu plus décalées, un peu plus alternatives sont bien accueillies.

On n’est pas enfermé dans la conception industrielle du design. C’est une des grandes forces de cette école.

Elle accueille de manière bienveillante ceux qui cherchent à interroger le design. Ça me correspond.

Et qu’en est-il de votre vie à Saint-Étienne ?

Il y a un truc super fort, dans cette ville, c’est la musique et l’émergence artistique. J’ai bougé, pas mal, et, moi qui aime la musique, je n’ai jamais vu une telle concentration de musiciens dans une ville de cette taille.

C’est une ville où on peut compter sur les gens.

Je suis peut-être un peu trop optimiste, mais c’est ce que je ressens profondément.

Même à Londres je n’ai pas rencontré autant de monde ! J’ai l’impression que tout le monde, ici, fait de la musique ! Et que les collectivités poussent en ce sens.

On a monté sur le quartier des Ursules, et avec des copains, une webradio à la fois scène musicale mais aussi lieu de résidence, de répétition, de formation aux logiciels de musique assistée par ordinateur…

En un rien de temps, on compte 500 adhérents ! C’est fou ! Et puis autre chose : toute notre scénographie a été réalisée avec de l’entraide, et elle va loin.

Et c’est pour tout cela que vous avez accepté d’enseigner à l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne ?

Si je ne m’étais pas bien senti ici, je ne serais pas resté.

Mais il y a, à Saint-Étienne, quelque chose qui matche entre la ville, l’école ou j’ai terminé mes études et ma manière de vivre. Donc oui, c’est pour cela que j’ai accepté d’enseigner à l’école, depuis octobre 2021.

J’interviens dans les années 1 et 3, à un moment où les étudiants n’intellectualisent encore pas trop, et parlent avec les tripes. J’aime être viscéral avant d’être cérébral. Et puis ça me remet à ma place. Enseigner, se confronter à plus jeune, c’est une vraie mise en danger.

Que diriez-vous à un étudiant qui hésite à candidater à l’Ésadse ?

Qu’il faut y aller. Complètement y aller.

Et être prêt à tout tester, à faire tomber les barrières, à ne pas se cantonner sur un art, la peinture, la photo, le dessin, mais à toucher à tout. Ici, à l’école de Saint-Étienne, on vient pour chercher d’abord.

L’enseignement proposé à l’Ésadse est une école de la vie. Tu apprends beaucoup sur toi, sur ta capacité à travailler en autonomie, à te remettre en question en permanence.