Faire ses études de médecine à Saint-Étienne : un excellent choix !
Faire ses études de médecine à Saint-Étienne Métropole, il n’y a rien de mieux ! Voilà, résumé en quelques mots, ce que nous expliquent Gilles Thuret et Philippe Gain, professeurs des universités, chirurgiens ophtalmologistes. Ils ont notamment contribué à la création de l’entreprise Kéranova, qui réinvente la chirurgie de la cataracte avec son laser ultrarapide et robotisé. Rencontre.
Pourquoi avoir choisi Saint-Étienne ?
Gilles Thuret : J’ai fait quasiment 100% de mon parcours scolaire et professionnel à Saint-Étienne. Après le bac, j’ai suivi des études médicales à la faculté de médecine de Saint-Étienne. Je n’ai jamais regretté ce choix. Cette fac m’a permis de faire la carrière que je voulais, sans aucune limite !
Que retenez-vous de ces années d’études ?
Gilles Thuret : J’ai trouvé dans cette faculté un accueil formidable. Elle est à taille humaine, plus dans l’accompagnement bienveillant des étudiants que dans leur mise en concurrence acharnée.
Par ailleurs, la Faculté de médecine est aujourd’hui intégrée au Campus Santé Innovations ce qui permet une proximité entre la formation, le soin, la recherche et l’innovation. Le Campus Santé Innovations comprend la Faculté de médecine et ses laboratoires de recherche, l’Institut régional de médecine et d’ingénierie du sport (IRMIS), le Centre ingénierie et santé Mines (CIS) ainsi que la Bibliothèque universitaire Santé. Cela offre des conditions de travail inégalées.
Philippe Gain : J’ai rejoint Saint-Étienne il y a 30 ans. Au milieu de ma carrière de médecin des hôpitaux, un professeur de la ville voisine m’a proposé de devenir professeur des universités à Saint-Étienne. J’adorais déjà la ville grâce au football, j’ai donc dit oui tout de suite et ai rejoint l’équipe du professeur Maugery, le patron de l’époque.
J’ai découvert un magnifique CHU, que je n’ai vu que s’embellir avec le temps, et une superbe université.
Que pensez-vous de l’offre de formation à Saint-Étienne ?
Gilles Thuret : Il y a à Saint-Étienne Métropole tout un écosystème extrêmement favorable aux études et à la recherche en ophtalmologie. Et quelque chose de très important pour moi : la multi-disciplinarité. Nous sommes par exemple très liés avec l’antenne stéphanoise de Sup’Optique, le Pôle optique Rhône-Alpes et ses labos de recherche universitaires comme Hubert-Curien mais aussi des équipements d’excellence comme Manutech, qui est une plate-forme laser femtoseconde exceptionnelle. La présence d’écoles d’ingénieurs de Saint-Étienne Métropole est aussi un énorme avantage, avec l’École des Mines, Télécom et d’autres encore… C’est un vivier d’étudiants exceptionnel pour notre labo.
Quid des débouchés professionnels, une fois les études achevées ?
Philippe Gain : Un étudiant formé en médecine à Saint-Étienne Métropole n’aura pas de difficultés d’installation car, comme dans nombre d’autres régions, il y a un manque de médecins. Mais s’il va dans le biomédical, qui mêle donc médecine et ingénierie, il est aussi dans notre région Auvergne Rhône-Alpes qui n’oublions pas est la sixième région économique d’Europe et la première région industrielle de France. Il y a aussi sur Saint-Étienne Métropole tout un écosystème qui s’est construit autour de l’innovation, avec un beau tissu d’entrepreneurs, entreprises et startups, ce qui offre bon nombre de débouchés.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésite encore à venir faire ses études de médecine à Saint-Étienne ?
Philippe Gain : Qu’il ne doit pas hésiter très longtemps ! Saint-Étienne est une Métropole où il fait très bon étudier, mais aussi très bon vivre car elle bénéficie d’un bel environnement. On est très rapidement en pleine nature, sur des pistes de ski ou à la mer ! Enfin, ces dernières années, la Ville et la Métropole font beaucoup d’efforts pour agrémenter et rendre encore plus dynamique la vie étudiante à Saint-Étienne. Sans compter les prix des loyers, très accessibles…
Gilles Thuret : Faire ses études de médecine ici est un excellent choix. Les études sont très axées sur la pratique : on apprend beaucoup de « gestes », alors que c’est parfois moins le cas dans de plus grandes villes où l’on donne peu de responsabilités aux étudiants. Et il est possible de faire un double cursus de médecin-ingénieur dans le cadre du Centre ingénierie santé de l’École des Mines.