Biodiversité : lutter contre la renouée du Japon
Une plante néfaste pour la biodiversité
La renouée du Japon n’est pas sans poser de nombreux problèmes.
Invasive, elle se propage en masse sur les berges des rivières et à proximité des infrastructures routières. Exclusive, elle se développe rapidement et empêche le développement d’autres espèces là où elle s’étend.
En résulte une pauvreté du paysage et surtout une perte de biodiversité, insectes, oiseaux et batraciens ne trouvant pas dans ces zones de quoi nicher ou se restaurer.
Dotée d’un système racinaire peu solide, elle a, de plus, une faible capacité à tenir les berges et, de fait, les fragilise.
Elle produit enfin de longues tiges qui, l’hiver venu, deviennent sèches et cassantes. Ces dernières concourent à obstruer les cours d’eau en cas de crue, accentuant les risques d’inondation. En clair, la renouée n’a pas grand-chose pour elle.
Des actions de lutte toute l’année
Pour lutter contre sa rapide expansion et ainsi préserver la biodiversité et l’équilibre de ses rivières, Saint-Étienne Métropole multiplie les chantiers de fauche et arrachage, de tamisage et concassage, ou encore de bâchage.
Des solutions qu’elle déploie tout au long de l’année, en fonction des terrains et de leurs spécificités.