Des travaux d’envergure au MAMC+
Pour la première fois depuis sa création en 1987, l’emblématique bâtiment conçu par l’architecte stéphanois Didier Guichard (1936-2002) a bénéficié d’une rénovation complète durant 19 mois.
Les objectifs ? Une meilleure conservation des œuvres, une baisse des consommations énergétiques, un musée plus accessible, ainsi qu’une amélioration de la sécurité au travail.
Ce vaste chantier a permis au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole de répondre aux défis contemporains et de proposer une expérience de visite renouvelée.
Côté éclairage
Les pyramides de lumière qui habillent le toit du MAMC+, jusque là occultées, diffusent à nouveau de la lumière naturelle… générant des gains énergétiques non négligeables.
Des filtres infrarouges sont ajoutés et des stores installés pour faire varier l’intensité lumineuse et protéger les oeuvres.
Un système de pilotage des éclairages est également mis en place pour mieux le réguler en fonction des heures de la journée et des besoins.
Côté température
Les centrales d’air et leur système de régulation sont entièrement remplacés dans les salles d’exposition et la grande réserve. Ils permettent une meilleure circulation de l’air, une meilleure uniformisation des conditions hygrométriques.
Soit au final, un meilleur contrôle du climat à l’intérieur du musée. Ce qui augmentera la qualité de conservation des oeuvres et le confort des visiteurs, tout en réduisant la consommation énergétique du site.
Côté sol et murs
Un nouveau revêtement de sol, plus durable et moins polluant, est posé.
La couverture thermique et phonique des murs des salles d’exposition est améliorée, certains plafonds bas sont supprimés.
La totalité des plafonds est entièrement repeints.
Une œuvre (re)dévoilée
Enfin, l’oeuvre « Espace Zéro », de l’artiste Jean-Pierre Raynaud, emmurée pendant plus de 20 ans, est redévoilée.
Composée de carreaux de faïence blancs, elle avait été spécialement commandée pour l’ouverture du musée. Musée dont la façade, en céramiques noires, avait été conçue en hommage l’esthétique de l’artiste.
La boucle est bouclée. Le musée peut rouvrir et se dévoiler, à nouveau !
