Urbanisme : imaginons ensemble l’avenir de notre territoire
Le PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal), c’est LE document d’urbanisme de référence, qui dessine le territoire pour les 10 à 15 ans à venir. Il vise à définir quelles zones seront à urbaniser, et celles qui seront à préserver à des fins agricoles ou naturelles.
En cours d’élaboration, il a fait l’objet de réunions publiques dans plusieurs communes de la Métropole, en juillet dernier.
A quoi sert le PLUi ?
Saint-Étienne Métropole est en train d’élaborer son Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi).
L’objectif final ? Déterminer les conditions d’aménagement et d’utilisation des sols qui seront ensuite applicables à l’ensemble des 53 communes.
Plus qu’un document réglementaire, le PLUi se veut être un projet collectif qui cherche des équilibres entre espaces urbains et espaces naturels, entre dynamique du territoire et préservation du cadre de vie et des ressources.
Il concerne directement des thématiques au coeur de votre vie quotidienne : paysage, environnement, logement, patrimoine, agriculture, déplacement, activités économiques et commerciales…
Il viendra aussi répondre à des questions très concrètes : où et comment pourra-t-on construire demain ? Quels seront les espaces développés et à contrario à préserver ? Comment la Métropole intègre les défis du changement climatique ?
Mais alors le PLUi, qu’est-ce que c’est exactement ?
C’est tout d’abord un document stratégique qui traduira un projet politique à l’échelle de l’ensemble de la Métropole. Il s’agit aussi d’un projet solidaire qui garantit que le développement des 53 communes se fasse de façon cohérente et complémentaire.
Au final, le PLUi sera un outil définissant les règles d’urbanisme à l’aide d’un règlement écrit et graphique (appelé zonage).
Il remplacera, une fois approuvé, les Plans Locaux d’Urbanisme actuels, à l’échelle des communes.
Un PLUi exemplaire
D’ordinaire un peu aride, le PLUi travaillé par Saint-Étienne Métropole se veut le plus clair et le plus simple possible.
Aussi, il se présente sous la forme de 6 cartes :
- Un plan des destinations et des projets (les usages du sol). ;
- Un plan des patrimoines (repère tous les éléments du patrimoine que les élus souhaitent voir conserver, préservés) ;
- Un plan des hauteurs (les hauteurs maximum autorisées parcelle par parcelle) ;
- Un plan des vigilances (qui identifie des zones exposées à des risques ou des nuisances) ;
- Un plan des implantations (les limites des terrains privés autour de chaque zone) ;
- Un plan de coefficient de biotope par surface (fixe le niveau de surface végétalisée ou perméable qu’il faudra respecter par parcelle).
De quoi avoir un aperçu, en un coup d’œil, des informations recherchées, sans avoir à se plonger dans un rapport de plusieurs centaines de pages. Un beau numéro de simplification et de transparence !
Quelles sont les grandes étapes d’un PLUi ?
- Diagnostic
Un état des lieux de la situation actuelle du territoire et de l’environnement pour mieux cerner les enjeux à prendre en compte. - Projet d’aménagement et développement durables
Une stratégie et des objectifs de développement pour le territoire à horizon 2035. - Règlement et zonage
Une définition d’orientations sur des secteurs de projet à forts enjeux ou sur les thématiques de l’habitat, des mobilités, des trales vertes et bleues…
Une définition de nouvelles règles applicables aux autorisations de construire par type de zones (urbaines, à urbaniser, naturelles, agricoles…). - Validation
Une consultation des partenaires (Département, Région, État…)
Une enquête publique pour savoir ce qu’en pensent les citoyens, avant l’entrée en vigueur du PLUi.