Novaciéries poursuit sa mue
À Saint-Chamond, les travaux de rénovation des halles et bâtiments de Novaciéries se poursuivent.
À l’horizon 2025 : l’ouverture d’un musée du street art, l’implantation d’une entreprise textile et de nouveaux aménagements urbains.
Saint-Étienne Métropole a beaucoup investi à Saint-Chamond, afin de réhabiliter l’ancien site de Giat industries (45 hectares). C’est le projet Novaciéries.
En lieu et place d’une friche industrielle entourée de barbelés, on trouve désormais un parc public d’un 1km de long ouvert sur la ville, des activités économiques et commerciales, un pôle de loisirs (cinéma, salle de sport…), des restaurants…
Son aménagement entre aujourd’hui dans une nouvelle phase.
Au chevet des cathédrales industrielles
La halle 07 transformée en Musée
Les engins de chantier ont repris position, d’abord au chevet de la halle 07 de Novaciéries, son troisième et plus grand site.
Ce gigantesque mécano de 8 000 m², qui borde le viaduc piéton, menaçait ruine. Il est aujourd’hui habillé d’échafaudages.
Au programme de l’ambitieuse opération de rénovation : le désamiantage et le déplombage de l’édifice, la restauration de la toiture et de la façade, dans le respect de son architecture typique.
C’est cette halle qui accueillera, en 2025, le Musée des arts urbain et du street art (Mausa). Pour lui, l’ancienne usine sera transformée en établissement recevant du public, dans le respect des normes en vigueur, notamment en termes d’accessibilité.
La lettre d’intention, signée par l’opérateur privé, prévoit l’aménagement d’un espace de 1 000 m² en accès libre et gratuit, pour permettre à tout un chacun d’apprécier la magnificence des lieux.
Le Mausa est aujourd’hui implantée en Alsace et en Lorraine. Il programme des artistes internationaux et organise des résidences.
Le bâtiment 59 en rénovation
Non loin de là, le bâtiment 59, donnant à la fois sur la rue Royet-de-la-Bastie et sur le parc urbain, et qui abrite un restaurant, fait aussi l’objet de travaux.
Le projet reprend l’enveloppe du bâtiment pour l’isoler, prévoit le changement des systèmes de chauffage et de ventilation, et une extension en rez-de-jardin. Sans oublier la réfection de l’étage où seront aménagés 800 m² de bureaux.
150 emplois créés par une entreprise de textile
Côté économie, l’industriel CGM Holding, spécialisé dans la confection textile pour le luxe, a choisi Novaciéries pour implanter un nouveau site de production.
Saint-Étienne Métropole lui a cédé 4 000 des 8 512 m² de l’ancienne Halle 06. Elle va investir 3,5 M€ dans la construction d’une nouvelle usine de 2 600 m², sur le tènement, d’une usine.
L’usine sera baptisée Novasoie. Elle débutera son activité en 2025 et emploiera, à terme, 150 personnes.
Une partie du personnel est déjà en formation dans un autre bâtiment du site.
Une liaison piétonne entre Le Creux, Izieux et le centre–ville
Parallèlement à ces opérations foncières, Saint-Étienne Métropole prend soin d’aménager les accès et les espaces urbains environnants.
Côté sud, la rue Royet-de-la-Bastie a été reconfigurée. Cette rue, qui surplombe le parc, est un des maillons qui permet d’assurer une liaison piétonne entre les quartiers du Creux, d’Izieux et le centre-ville. Le gabarit de la voie ne permettait pas d’élargir le trottoir.
Saint-Étienne Métropole a donc installé, ici, une passerelle piétonne qui vient se connecter directement à l’entrée du parc. Et au grand toboggan qui dispense les enfants (mais aussi les plus grands !) d’emprunter les escaliers !
Un belvédère doté d’un garde-corps a également été aménagé afin d’offrir une très belle vue sur le parc et le skate-park.
En contre-bas, les murs soutenant la voie ont été renforcés. Le tablier de la rue a été repris et un petit muret installé pour séparer la voirie du flux piéton.
Coût des travaux : un peu plus de 530 000€ TTC.
Enfin, une réflexion est engagée sur la configuration de la rue Pétin-Gaudet qui borde le parc côté est, afin de mieux connecter, encore, le site au centre-ville.
