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Exposition Design your Future Dubai 2021

Quand Saint-Étienne Métropole s’exporte à l’international

Le déplacement d’une délégation d’élus et d’entreprises à Dubaï en novembre 2021 l’avait mis en lumière : Saint-Étienne Métropole est active en matière de relations internationales.
Avec deux objectifs : créer un environnement favorable au développement international des acteurs locaux, et promouvoir à l’étranger les atouts du territoire.

Comment insuffler largement l’esprit d’entreprendre et soutenir les créateurs d’entreprises ?

C’est pour élaborer des solutions concrètes à ces questions que se sont unis cinq territoires :

  • Saint-Étienne Métropole ,
  • Monastir en Tunisie,
  • Tamatave à Madagascar,
  • Katowice en Pologne,
  • Sierre en Suisse.

Ensemble, ils ont ciblé trois champs d’actions (l’entrepreneuriat d’affaires, la formation et l’insertion).
Ils ont créé, en 2019, la Fabrique internationale des pratiques entrepreneuriales durables (Fiped). Cette dernière est une mise en réseau de 38 structures des 5 villes partenaires. Elle offre aux entrepreneurs des solutions concrètes et pratiques, un appui matériel et un accompagnement personnalisé pour explorer les différents marchés. Avec à la clé des perspectives de développement pour les entreprises qui la sollicitent.

L’entreprise sorbéane RSA Cosmos, spécialisée dans le développement de solutions logicielles pour planétariums, a ainsi bénéficié de l’expertise et des conseils d’un partenaire de Katowice pour la construction/rénovation d’un planétarium en Pologne… et a ainsi remporté le marché.

Plus globalement, entre 2019 et 2021, 10 entreprises ont sollicité et bénéficié de l’expertise de la Fiped.

Solidaires

Les élus de Saint-Étienne Métropole ont récemment décidé d’étendre leur action internationale à la solidarité.
Ils ont voté, en décembre 2022, la création d’un fonds Eau. Celui-ci permet de soutenir des projets portés par des territoires étrangers dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.
Fruit d’un partenariat noué avec la Saur, ce fonds est doté d’une enveloppe de 50 000 € par an.

Développer la formation

Autre défi porté par la structure : favoriser l’ouverture multiculturelle en matière de formation professionnelle, notamment dans les domaines de l’hôtellerie-restauration et de l’industrie de la mode et du textile, pour lesquels l’ouverture à l’international constitue un atout capital pour les jeunes formés.

Aussi, entre 2019 et 2021, 60 jeunes ont bénéficié de mobilités courtes (en moyenne deux semaines) dans des écoles partenaires ou en entreprises. 30 enseignants ont également effectué des mobilités pour animer des ateliers ou bénéficier de formations dans un établissement partenaire.

Le lycée des métiers de la mode Adrien-Testud, au Chambon-Feugerolles, a ainsi accueilli plusieurs formateurs étrangers pour les initier à sa spécialité lingerie-corseterie, unique en France. Un formateur en boulangerie au lycée hôtelier de Saint-Chamond, meilleur ouvrier de France, a lui fait le voyage en Tunisie pour former sur place à la boulangerie. Les savoir-faire des partenaires s’exportent, et bénéficient au final à tout le réseau !

Exporter l’excellence

À côté de cette Fiped, dont elle est un membre très actif, Saint-Étienne Métropole oeuvre également et encore plus directement à la promotion, à l’international, des atouts du territoire.
Elle s’appuie pour cela sur les trois grandes filières d’excellence présentes sur son territoire et qui la différencient par rapport à ses voisines : le design, le manufacturing et la santé. Ici, l’idée est de miser sur les rencontres et événements internationaux de haut niveau, pour démontrer l’excellence des acteurs de la Métropole.

C’est dans ce cadre qu’a été organisée une première mission lors de l’Exposition universelle de Dubaï en novembre 2021. Saint-Étienne Métropole y a envoyé une délégation comprenant, entre autres, 11 entreprises du territoire intéressées, ou intéressantes, par (ou pour) le marché moyen-oriental.
Un voyage d’affaires préparé en amont avec la mise en place, pour les entreprises, d’une séance de présentation du marché et la délivrance de recommandations.
Elles ont également bénéficié de points téléphoniques réguliers avec les conseillers du bureau business France Moyen-Orient pour comprendre leurs besoins et préparer avec eux les 2 à 4 rendez-vous sur place qui leur avaient été organisés. Résultat : 6 entreprises sortent de ce voyage avec des résultats concrets !

Cerise sur le gâteau, ce voyage a permis à plusieurs entreprises du territoire de se rencontrer… et d’envisager des projets communs ! Fructueuse, l’initiative devrait être suivie par de nouveaux déplacements dans les prochaines années.

Ils en parlent

Patrice Faivre-Duboz

PATRICE FAIVRE-DUBOZ

PDG de CFL Klozmann
Fabricant de barrières anti camions-béliers

« Cette mission m’a permis de découvrir le marché moyen-oriental et ses possibilités d’affaires. Alors qu’il ne s’agissait pas d’une zone sur laquelle nous pensions nous développer, ce voyage m’a ouvert des perspectives commerciales et m’a ouvert les yeux sur le marché régional.
Aujourd’hui, j’ai deux contacts très intéressants qui pourraient déboucher sur de futures commandes. »

Thierry Koenig

THIERRY KOENIG

Export development manager de Neyret
Fabricant de rubans, étiquettes et accessoires textiles de luxe

« Cette mission a été bien préparée et les rendez-vous sur place ont été qualitatifs. Un an après, nous n’avons pas de commande ferme, mais cela ne nous surprend pas forcément, on sait que les choses peuvent prendre du temps. Nous avons en plus profité du voyage pour nouer des contacts entre sociétés stéphanoises.
C’est une des grosses satisfactions, car cela donne lieu à des projets de développement très concrets, qui devraient bientôt nous donner un petit avantage concurrentiel ! »

Lydie Joubert

LYDIE JOUBERT

Chargée d’affaires export d’Olivo
Fabricant de conteneurs isothermes

« Cette mission a conforté notre volonté de nous développer au Moyen-Orient. Nos interlocuteurs ont fait un super travail en amont. Ils ont été très investis et ont bien compris les cibles que l’on visait. Ils nous ont organisé 2 rendez-vous avec des entreprises du secteur de la santé et 5 avec des entreprises agro-alimentaires.
Aujourd’hui, nous sommes toujours en contact avec 2 sociétés et l’une d’elles est sur le point de confirmer une première commande. »