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Berges du Janon - Saint-Chamond

Saint-Étienne Métropole a réaménagé les berges du Janon et du Langonand

En entrée de ville à Saint-Chamond, le long du boulevard Waldeck-Rousseau, Saint-Étienne Métropole a réaménagé les berges du Janon et du Langonand et agrandi louvrage qui le canalise. Objectif : prévenir les inondations et restaurer la biodiversité.

C’est un important chantier que vient d’achever Saint-Étienne Métropole sur la commune de Saint-Chamond 

Le Janon est un petit ruisseau qui se jette dans le Gier. À l’air libre à l’entrée de la ville, à deux pas du rond-point permettant l’accès à la RN88, il s’engouffre sous le boulevard Waldeck-Rousseau avant d’être canalisé sous la ville.  

Prévenir les inondations à Saint-Étienne Métropole

Le Janon, qui semble paisible et inoffensif, parfois s’affole. Comme en 2008, où il avait manqué de se déverser sur le centre-ville de Saint-Chamond. Ou, dernier épisode en date, le 22 novembre 2016, date à laquelle des pluies diluviennes avaient entraîné une brusque augmentation du niveau des eaux, manquant d’inonder les quartiers alentours.  

Rappelons-le, c’est bien Saint-Étienne Métropole qui est en charge de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations. Et c’est à ce titre que la Métropole a décidé d’agir. 

Un pont réaménagé

Les travaux ont consisté d’abord, en 2021, à revoir le gabarit du pont situé boulevard Waldeck-Rousseau, en face de la caserne des pompiers. D’un débit limité à 47 m3 par seconde, bien trop insuffisant en cas de crue, le nouvel ouvrage est désormais capable d’avaler 74 m3 par seconde. 

Ces seuls travaux du pont ont mobilisé un budget de 1,6 M€, financés à 57 % par Saint-Étienne Métropole et à 43 % par l’État, dans le cadre du programme d’action et de prévention des inondations. 

Un cours d’eau élargi

Dans un deuxième temps, Saint-Étienne Métropole a libéré le Janon en amont, élargissant le cours d’eau de 10 à 27 mètres. La Métropole a également traité le Langonand, ce petit ruisseau qui serpente le long de la route depuis Sorbiers. Les murs qui l’enserraient, ne lui laissaient que huit petits mètres d’évolution. Ils ont été tombés. Désormais, le Langonand s’écoule sur 20 mètres de largeur avant de se jeter dans le Janon. Le pont qui l’enjambe, rue du Paradis, a été réhabilité. 

Des berges restaurées

Enfin, Saint-Étienne Métropole en a profité pour reprendre les berges du Langonand comme du Janon. Ces berges, abandonnées depuis des années, n’étaient pas en bon état, à certains endroits polluées, bétonnées avec des édifices qui menaçaient ruine, envahies de plantes invasives et nuisibles comme la peu fameuse renouée du Japon. La Métropole a creusé et extrait les terres contaminées, envoyées dans des centres spécialisés de traitement. Les a remplacées par une terre saine. Et a replanté pas moins de 1000 arbres et arbustes, dans des espèces beaucoup plus adaptées à la vie en bordure de rivière : aulnes, saules, frênes, noisetiers… 

Une biodiversité retrouvée

Tous ces aménagements ont permis de restaurer le milieu et, tout naturellement, de favoriser le retour de la biodiversité. En étant libéré des ouvrages qui empêchaient les poissons de circuler, le Langonand, comme le Janon, ont retrouvé une continuité piscicole. Et la vie a repris ses droits dans nos rivières. 

> Comment Saint-Étienne Métropole gère l’eau et nos rivières

3,5 M€ HT 

C’est le coût total du chantier des berges du Janon, qui a bénéficié du soutien de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse et de l’État. 

Des écoliers sensibilisés

Saint-Étienne Métropole a profité de ce chantier rivière, l’un des plus importants du mandat 2020 – 2026 à l’échelle de la Métropole, pour faire de la pédagogie. Le 27 mars 2023, des enfants (CM1 de l’école Chatelard) se sont rendus sur place pour visiter les lieux et participer à la plantation des arbres.