Saint-Étienne Métropole vous aide en cas de coup dur !
Que vous rencontriez des difficultés temporaires ou sur une période plus longue, Saint-Étienne Métropole peut, sous certaines conditions et après étude de votre situation, vous aider !
En effet, Saint-Étienne Métropole pilote ou soutient un certain nombre de dispositifs sociaux, d’actions d’insertion, d’accompagnement au retour à l’emploi. Leurs objectifs ? Aider les habitants les plus en difficulté à garder la tête hors de l’eau et à se relancer.
Perte de son emploi, graves soucis de santé, maladie longue durée d’un enfant, problèmes d’addiction… nul n’est à l’abri d’un « accident de la vie ». Ce sont des moments face auxquelles il est fréquent de se trouver démuni(e). De plus, ces situations ont pu s’aggraver à cause de la crise économique et sociale engendrée par la Covid-19.
Pour répondre à l’urgence
Dans ce cadre, Saint-Étienne Métropole a renforcé, depuis juillet 2020, ses compétences sociales pour parer à l’urgence (dépenses indispensables : achats alimentaires, loyer…). Elle a fait le choix de piloter trois dispositifs auparavant gérés par le Département.
Le Fonds d’aide aux jeunes en difficulté (FAJD)
Il s’agit d’une aide financière accordée sous conditions de ressources, ainsi qu’un accompagnement aux jeunes de 18 à 25 ans pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle (logement, formation, déplacement…).
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL)
Des aides financières directes aux ménages en difficulté, dont les étudiants, pour faire face aux frais d’accès au logement (garanties, caution, frais d’agence, premier mois de loyer…) et pour se maintenir dans un logement (impayés de loyer).
La Prévention spécialisée
Il s’agit d’une mission d’accompagnement des jeunes en voie de marginalisation de 11 à 25 ans dans divers domaines (famille, école…).
Accompagnement à l’insertion professionnelle
Parfois, les difficultés sociales s’amoncellent, constituant autant de freins à l’insertion : manques de qualifications professionnelles, problèmes de santé, de logement, de mobilité (non-possession d’un véhicule personnel et/ou du permis de conduire), d’exclusion numérique, non-maîtrise du français…
Pour accompagner sur du long terme les demandeurs d’emploi, Saint-Étienne Métropole s’investit à travers un ensemble de dispositifs dédiés. Au programme : offres de formation, fonds d’aide pour cofinancer un permis de conduire ou l’achat d’un ordinateur…
Le Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE)
Il s’adresse aux plus de 26 ans ayant des freins importants qui les empêchent de trouver du travail.
Les 12 relais emplois répartis dans les quartiers « Politique de la Ville »
Si vous êtes en difficulté et que vous ne savez pas vers quels dispositifs vous tourner, les relais emplois peuvent vous aider. Ils sont répartis dans plusieurs quartiers stéphanois et autres communes du territoire et constituent l’un des premiers niveaux d’accompagnement.
100 chances 100 emplois
Ce dispositif national propose 4 fois par an une semaine de coaching intensif pour ceux qui ont un projet particulier mais qui manque de réseau. Cet accompagnement est destiné aux 18-30ans, aux plus de 45 ans ainsi qu’aux réfugiés.
Les clauses sociales d’insertion
Saint-Étienne Métropole développe, parallèlement, le recours aux clauses sociales d’insertion dans les marchés publics pour lutter contre le chômage et l’exclusion. L’idée : imposer à ses prestataires l’intégration de personnes en insertion, parmi leurs salariés ou sous-traitants.
La Stratégie territoriale emploi formation (STEF)
Saint-Étienne Métropole a initié en 2018 une Stratégie territoriale emploi formation (STEF). Son objectif ? répondre aux besoins en recrutement des entreprises du territoire.
Une analyse des besoins des principaux acteurs économiques a montré des besoins en main d’œuvre souvent non satisfaits, avec en parallèle de nombreux demandeurs d’emploi.
Enfin, Saint-Étienne Métropole finance ou cofinance avec l’État ou le Département, une multitude d’autres actions : l’école de la 2ème chance, job in bus…
Associés au Plan pauvreté ou encore aux actions menées sur le volet santé, ces leviers concourent à en faire une Métropole inclusive, mettant tout en oeuvre pour aider ses habitants en difficulté.
Témoignages d’habitants aidés
Lénaïc PEILLON, 28 ans
« J’ai fait des études de fleuriste et ai travaillé plusieurs années dans une boutique à Rive-de-Gier. En 2019, j’ai démissionné pour prendre mon envol et me lancer dans le secteur de l’événementiel. Mais tout s’est arrêté net avec le Covid.
J’ai alors connu une période assez difficile. La mission locale m’a pris en charge pour m’aider à sortir de la galère et m’a orienté vers le Fonds d’aide aux jeunes en difficulté.
Cette aide financière m’a permis de garder la tête hors de l’eau. J’ai ensuite pu me relancer et bien développer mon affaire. J’ai aujourd’hui une boutique sur Saint- Chamond, Le Dahlia noir, avec trois associés et trois employés : c’est une fleuristerie, qui fait aussi de la déco, de la vente en ligne… »
Nathalie H., 51 ans
« J’ai quitté mon emploi car je ne parvenais pas à concilier vie professionnelle et aide à apporter à mon fils, souffrant d’une maladie auto-immune. En février 2020, je me suis donc lancée dans l’autoentrepreneuriat. Pas de chance, le confinement, un mois plus tard, m’a mise dans une situation très compliquée, notamment au niveau de mon logement. J’ai alors été orientée vers le Fonds de solidarité pour le logement.
Je n’ai pas bénéficié d’une aide financière mais d’un accompagnement qui m’a apporté des méthodes, un soutien psychologique, un accès à nombre d’informations, au droit…
Ça a été une aide extrêmement importante pour moi, qui m’a permis de retrouver une certaine stabilité. Aujourd’hui, je suis à nouveau salariée, dans le domaine de l’achat-approvisionnement. »
Awatef ABOUCHANEB, 46 ans
Le Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) m’a permis de bénéficier d’un accompagnement individuel et de faire plusieurs contrats de formation à l’Association communautaire d’action et de recherches sociales (ACARS), dans le domaine du ménage.
C’était dur au début, mais ça a été une très bonne expérience ! Je suis aujourd’hui encadrante technique à l’ACARS.
Tout cela m’a permis d’avoir beaucoup plus confiance en moi. J’ai fait beaucoup de progrès et ma situation n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a quelques années. Prochaine étape le permis de conduire, que je suis en train de préparer ! »
Oussama EL HARCHE, 24 ans
J’ai, malgré tout, trouvé quelques missions d’intérim et enchaîné sur une formation dans le Froid industriel. Mais malgré mes diplômes, je ne trouvais pas de travail.
La mission locale m’a permis d’intégrer le dispositif 100 chances 100 emplois.
Cette semaine de coaching m’a permis d’apprendre à me connaître moi-même, à prendre conscience de mes qualités et de mes défauts, à me mettre en valeur, à m’entraîner à me présenter devant un employeur, à commencer à me constituer un réseau… Bref, ça m’a vraiment fait du bien !
Je travaille aujourd’hui à la station d’épuration de Saint-Fons, un CDD qui devrait déboucher sur un CDI ! »