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Yann Le Mat

Rencontre avec Yann le Mat

Aider les personnes sédentaires à reprendre une activité physique : voilà l’objectif poursuivi par Yann Le Mat, 30 ans, à travers la thèse et le projet« Mov’in Lab » (anciennement « Selfit ») qu’ildéveloppe au sein de l’Université Jean-Monnet. Portrait de ce scientifique et sportif accompli.

1Stéphanois d’adoption (il y vit depuis ses cinq ans), Yann Le Mat est accro au sport. Après une grosse dizaine d’années passées sur les courts de tennis, il pratique aujourd’hui le Crossfit® et le triathlon… tous les jours ou presque !

 

2Titulaire d’un master STAPS et diplômé de l’école d’ingénieurs ECE Paris, il s’est spécialisé dans deux de ses domaines de prédilection : santé et technologies. Après plusieurs expériences dans ce secteur et dans l’enseignement en STAPS, il intègre en 2019 le Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (LIBM), de l’Université Jean-Monnet.

 

3Encadré par Guillaume Millet, Jérémy Rossi et Mathias Géry, il planche depuis 2019 sur une thèse. Le sujet ? Le développement d’une station mobile d’auto-évaluation des qualités physiques. Un projet soutenu financièrement par différents partenaires, dont Saint-Étienne Métropole.

 

4Baptisé « Mov’in Lab », ce projet comporte deux volets. D’abord, des tests passés sur la station mobile permettent d’évaluer en moins d’une heure les principales qualités physiques (endurance, force, souplesse…) des personnes. Ensuite, une application mobile propose, via un algorithme, un programme d’exercices individualisé, prenant en compte leurs forces et faiblesses.

Yann le Mat

5« Mov’in Lab » ne s’adresse pas aux sportifs mais aux personnes sédentaires et bientôt à celles atteintes de maladies chroniques. Les exercices proposés s’échelonnent d’un niveau très faible (se relever plusieurs fois de sa chaise…) à des exercices beaucoup plus difficiles. « Mov’in Lab vise à améliorer la santé des Françaises et des Français en les aidant à reprendre une activité physique. »

 

6 Une fois cette thèse soutenue (début 2023), une nouvelle phase pourra débuter : la commercialisation de « Mov’in Lab », qui passera par la création d’une start-up. « L’idée est de pouvoir ainsi industrialiser le système et le rendre accessible au plus grand nombre ». Le projet a d’ores et déjà attiré l’attention de plusieurs partenaires !