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Déchets alimentaires

8 éco-gestes pour réduire vos déchets

Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas ! Et ceux qu’on produit ? On peut bien souvent leur donner une seconde vie.

Trier ses déchets, c’est optimiser l’utilisation d’une ressource déjà extraite, c’est produire une nouvelle matière première, c’est faire un geste solidaire, c’est réduire son empreinte écologique !

Et s’interroger sur ses déchets, c’est aussi revoir sa manière d’acheter

1. Je répare !

Votre bouilloire est à bout ? Votre aspirateur n’aspire plus à rien, votre fer à repasser a trépassé, votre imprimante n’imprime plus ?

Le premier reflexe est, trop souvent, de remplacer les objets défectueux. Pourtant, il est souvent possible de les réparer.

Si vous souhaitez apprendre à le faire vous même, vous pouvez vous orienter vers un repair café. Il y en a notamment à Saint-Étienne, Rive-de-Gier et Unieux.
> Retrouvez la liste des repair cafés près de chez vous

Réparer vos objets

2. Je fais réparer !

Les objets ou appareils éléctroménagers défectueux peuvent aussi être réparés dans des magasins spécialisés ou chez des acteurs de l’économie sociale et solidaire comme Envie Loire. Cette entreprise apprenante concourt à l’insertion par l’activité économique en formant des personnes en situation de fragilité et rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi. Elle propose la reprise d’anciens appareils, et la vente à prix cassés d’appareils réparés.
L’État propose également un bonus réparation pouvant aller jusqu’à 60 €, si vous faites réparer vos appareils électroménagers, vos appareils de sport, consoles de jeux, matériels de bricolage, produits de jardinage, appareils multimédia et même produits d’habillement et d’ameublement.
Pour bénéficier de cette réduction, vous devez vous rendre chez un réparateur labellisé « Quali Répar » ou « Bonus Répar ».

> S’informer et localiser des réparateurs labellisés

3. J’adopte le reflexe ressourceries !

Et si, avant d’acheter du neuf, on pensait au vieux ? À ce qui existe déjà, ce qui a déjà été produit, parfois à peine utilisé, et est en très bon état ? On connaît les brocantes, les sites Internet spécialisés pour dénicher de bonnes affaires, mais on connaît moins les ressourceries.
La Métropole compte une ressourcerie membre du réseau national des ressourceries et recycleries : Chrysalide. Située à Saint-Étienne, elle collecte chaque année 400 tonnes d’objets en tout genre, les répare si besoin, et les remets en vente à prix imbattable.

4. Je pense au vrac et au local !

Réduire son empreinte écologique, c’est aussi acheter responsable.
Une volonté qui transparaît dans le choix des produits, idéalement locaux pour réduire le coût écologique des transports, mais aussi dans la manière d’acheter !

Qui ne s’est jamais interrogé, sitôt ses courses effectuées, sur la quantité d’emballages qui atterrissent directement à la poubelle ? Acheter en vrac, c’est limiter sa production de déchets.
Un geste forcément bon pour la planète !

5. Je trie mes déchets alimentaires

Une tomate farcie, des trognons de pain, du marc de café, des fanes de carottes… que ce soit pour la préparation de délicieux mets ou les restes de votre assiette, tout ça peut (et doit) désormais finir dans la poubelle de déchets alimentaires.

Jetés dans votre composteur individuel, ils vont se décomposer et se transformer en un compost de qualité pour votre jardin.

S’ils atterrissent dans une borne de collecte des déchets alimentaires, ils seront dirigés vers une plateforme de compostage où ils se décomposeront de la même manière, et formeront un compost qui alimentera les sols, desquels pousseront… les légumes qui finiront dans votre assiette !

6. Les emballages dans le bac jaune

Depuis le 1er janvier 2023, l’ensemble des emballages se jettent dans la poubelle jaune. Qu’ils soient en carton, en plastique, en aluminium, en acier ; qu’il s’agisse de pot de yaourt, de barquette de jambon sous vide ou du film qui enserrait un cordon bleu ou un pavé de saumon, tous doivent se retrouver dans cette poubelle de tri.

La suite ? C’est une nouvelle vie pour eux ! Collectés, ils seront dirigés vers le centre de tri de Firminy puis orientés vers des filières de recyclage pour devenir des matières premières, utilisés dans la fabrication de nouveaux produits !
Jeter ses emballages dans la poubelle de tri, c’est donc réduire la consommation de matières premières, et la planète vous en remercie !

7 Je trie aussi le verre

Tous les emballages en verre, même cassés, doivent être déposés dans les conteneurs à verre. Collectés, ils seront orientés vers une usine de recyclage où ils seront fondus pour… redevenir du verre !

Le verre est le seul emballage recyclable indéfiniment.

> Localisez les points de collectes de verre proches de chez vous

8. J’utilise les bornes textiles !

Un T-shirt qui boudine, un pantalon trop long, des gants qui ne vous semblent plus élégants… nappes et nippes qui encombrent vos placards et ne vous habillent plus doivent être déposées en borne textile. Là, elles seront vraiment utiles !

En bon état, elles seront revendues à prix cassés et bénéficieront à des personnes aux revenus modestes. Abîmées, elles seront transformées en chiffons, isolant, ou encore en fil pour former le rembourrage de coussins ou canapés.

> Localisez les points de collectes du textile proches de chez vous

Les actions de Saint-Étienne Métropole

Mais que fait la Métropole dans tout ça ?

  • Elle a optimisé le centre de tri de Firminy pour lui permettre de trier (et donc recycler) une plus grande variété de déchets.
  • Elle a mis en place des bornes de collecte des déchets alimentaires et distribué des composteurs individuels pour vous permettre de trier les déchets alimentaires.
  • Elle met en place des caissons de réemploi, dans plusieurs de ses déchèteries, pour récupérer et donner une seconde vie aux vélos ou meubles usagés.
  • Elle acquiert des camions-bennes à gaz pour réduire l’empreinte énergétique de la collecte des déchets.
  • Elle multiplie les initiatives et les aides techniques et financières pour structurer des filières d’alimentation locale et l’approvisionnement en produits locaux dans la restauration collective, dans le cadre de son projet alimentaire territorial.