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Qualité de l’eau : d’amont…en aval

Assurer la qualité de l’eau distribuée est un impératif. La Métropole y veille, en menant des actions en amont et en aval…

Protéger à la source

Garantir la qualité de l’eau, ce n’est pas s’occuper uniquement de son traitement. C’est aussi se soucier de sa qualité en amont, et faire en sorte qu’elle soit le plus préservée possible.

Pour cela, chaque barrage est entouré de trois périmètres de protection, plus ou moins contraignants, qui ont vocation à limiter les pollutions accidentelles et diffuses :
> Le périmètre de protection immédiat inclut la surface du plan d’eau en amont du barrage et une bande de terrain alentour. Il est interdit de s’y baigner ou d’y pratiquer une quelconque activité nautique.
> Le périmètre de protection rapproché inclut une zone de plusieurs dizaines de mètres autour du plan d’eau. Ici, certaines servitudes sont imposées et certaines activités proscrites. Il est interdit d’allumer des feux, de déposer des ordures ou d’épandre des pesticides. Certaines interdictions ou limitations peuvent également être prescrites concernant l’agriculture, l’assainissement ou la voirie.
> Le périmètre de protection éloigné inclut l’ensemble du bassin versant.
Ici, la Métropole agit notamment avec les agriculteurs pour mettre en place des haies, interdire certains types d’épandage, limiter l’apport d’engrais, ou apporter quelques adaptations aux pratiques existantes. Ainsi, autour du barrage du Couzon, dans une zone très pentue et fortement soumise à l’érosion, la Métropole vient d’entamer un travail avec certains agriculteurs pour éviter le lessivage des sols et limiter les écoulements de matières organiques vers le plan d’eau. Parmi les pistes explorées : l’incitation à ne pas labourer dans le sens de la pente, restreindre l’usage de certains engrais et le nombre d’animaux d’élevage sur certains secteurs fragiles, planter des haies, opter pour des cultures plus adéquates sur certaines parcelles, etc.
Ces préconisations font figure de test et leur effet sera régulièrement suivi sur la qualité de l’eau en aval.

L’étendue de chaque périmètre et la nature des prescriptions à mettre en œuvre est propre à chaque barrage, et est le fruit d’études spécifiques menées par des hydrogéologues qui analysent les sols, leur occupation, la vulnérabilité de la ressource et évaluent les mesures à mettre en place pour la préserver.

Contrôle de la qualité de l'eau

Ah bon ?

Évaluer la qualité de l’eau n’est pas qu’une affaire de pipettes et de microscopes. Comme pour les parfums, il existe des « nez » : des personnes spécialement formées pour goûter et sentir l’eau, juger de sa qualité et identifier d’éventuelles saveurs indésirables.

Prélèvements d'eau

Surveiller au robinet

L’eau est la denrée alimentaire la plus contrôlée en France. Chaque année, sur le territoire de Saint-Étienne Métropole, plus de 2 000 prélèvements sont effectués, au robinet, par un organisme indépendant, pour évaluer sa qualité et trouver d’éventuels éléments microbiologiques ou physico-chimiques indésirables.
Nitrates, plomb, pesticides, sont ainsi traqués, tout comme une cinquantaine d’autres paramètres. En plus de ces prélèvements indépendants, des tests sont régulièrement menés en station de traitement et sur différents points du réseau de distribution pour s’assurer de délivrer une eau de qualité.

> Suivre la qualité de l’eau qui jaillit de votre robinet