Les copropriétés aidées
Saint-Étienne Métropole mène une politique globale d’amélioration de l’habitat, qui bénéficie, entre autres, aux copropriétaires.
Focus sur les dispositifs et les chantiers emblématiques en cours…
Des logements plus qualitatifs et moins énergivores
Permettre aux habitants de vivre dans des logements plus qualitatifs et moins énergivores est l’un des objectifs de la Métropole.
Dans le parc de logements sociaux, elle peut intervenir par le biais de subventions aux bailleurs.
Mais, dans le parc privé, sa marge de manoeuvre est moins importante, chaque propriétaire étant libre de mener, ou non, des travaux. Malgré tout, Saint-Étienne Métropole a mis en place des dispositifs qui leur sont spécialement destinés, visant à faciliter leurs prises de décisions et les inciter à faire des travaux de rénovation qui leur sont bénéfiques.
Elle agit :
- En proposant un conseil et un accompagnement gratuit ou à coûts réduits pour les propriétaires, afin qu’ils puissent étudier la faisabilité et la pertinence de travaux.
- En proposant des aides financières pour la réalisation de travaux.
- En réunissant les compétences et en coordonnant l’action des partenaires, publics et privés, oeuvrant dans le domaine de l’habitat.
Les copropriétés fragiles ciblées
Cette politique se décline y compris dans l’habitat collectif, où Saint-Étienne Métropole mène diverses actions pour soutenir les copropriétés dans leur transformation.
Des aides différentes en fonction de la situation de la copropriété ou de sa situation géographique.
La Métropole agit ainsi en direction des copropriétés identifiées comme fragiles, dont les propriétaires disposent de peu de ressources.
Plus de 1 000 ont été répertoriées sur le territoire, dont une cinquantaine de grande taille. Certaines sont déjà accompagnées, sur des secteurs ciblés, et bénéficient d’une OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat).
Plus de 30 000 habitants sont concernés, soit 7 % de la population de la Métropole, et près de 16 000 logements (9 % des logements) situés dans certains quartiers de Saint-Étienne et dans les centres-villes de Saint-Chamond, Rive-de- Gier, La Ricamarie et Firminy.
Le montant des aides peut être élevé et couvrir jusqu’à plus de 80 % du montant total des travaux.
En chiffres
Depuis 2019, tous dispositifs confondus (au 1er juillet 2024) :
copropriétés soutenus (1900 logements)
M€ de travaux engagés
M€ d'aides publiques dont 4 M€ d’aides aux travaux de SÉM (hors accompagnement)
Les copropriétés « classiques » pas oubliées
La Métropole soutient également l’ensemble des copropriétés ne présentant pas de difficultés particulières et quel que soit le niveau de revenus des propriétaires.
Pour inciter ces dernières à engager des travaux de rénovation énergétique, les élus métropolitains ont mis en place, en 2022, un dispositif particulier à deux niveaux.
- 1 – Adossé à l’aide nationale MaPrime-Renov’ Copropriétés, si le gain énergétique est d’au moins 35 % : l’aide de la Métropole est alors équivalente à 10 % du montant des travaux (plafonné à 15 000 € par logement).
- 2 – Si le gain énergétique est inférieur à 35 % du fait de contraintes techniques, mais qu’il est compris entre 25 et 35 % : les copropriétés peuvent alors bénéficier d’une aide métropolitaine de 20 % du montant des travaux (plafonné à 15 000 € par logement).
Plus de 2 M€ d’aides métropolitaines envisagées
Un dispositif pour lequel la Métropole a provisionné plus de 2 M€, espérant ainsi générer 18 M€ de travaux de rénovation énergétique sur le territoire.
À ce jour, 12 copropriétés, représentant 550 logements, ont ainsi été aidées financièrement par Saint-Étienne Métropole, qui leur a alloué plus d’1 M€.
Cumulé à d’autres aides, notamment de l’Anah (Agence nationale de l’habitat), le total de subvention s’élève à 3,9 M€ sur plus de 10 M€ de travaux. Soit 39 % d’aides publiques, pour des gains énergétiques compris entre 32 % et 58 %.
D’autres copropriétés sont, par ailleurs, en cours d’accompagnement et de préparation de leur projet de rénovation à l’Étrat, Saint-Chamond, Saint-Étienne, Rive-de-Gier, ou encore Villars.
L’ensemble de ces actions est rendu possible par la mobilisation et la coordination de plusieurs financeurs : en particulier l’Anah et la Métropole, et parfois, selon les situations individuelles, la commune, la CAF (Caisse d’allocations familiales), les caisses de retraite, le Département, etc. Les banques sont également sollicitées pour l’obtention des prêts collectifs ou individuels.
À noter que Procivis Forez-Velay préfinance les aides publiques pour les copropriétés fragilisées, faisant de la société immobilière un acteur essentiel à la réussite des opérations avec la mobilisation actuelle de plus de 15 M€ de préfinancement de subventions sur le territoire métropolitain.
Ces résultats sont le fruit d’un travail partenarial étroit avec les syndics et les conseils syndicaux dont le rôle est essentiel dans la réussite des opérations.
3 exemples emblématiques de chantiers en cours
Cotonne 1, 2 et 3
● 3 copropriétés
● 500 logements sur 15 bâtiments.
● Travaux : 12,7 M€ TTC.
● Aides publiques : 10,2 M€ (80 %).
● Reste à charge : 2,5 M€.
● Chantier : mars 2022 à avril 2025.
● Gain énergétique : Entre 36 % et 53 %.
● À venir 1 copropriété à soutenir.
Concorde Caravelle à Andrézieux-Bouthéon
● 204 logements sur 2 bâtiments.
● Travaux : 4,4 M€ TTC.
● Aides publiques : 3,7 M€ (86 %).
● Reste à charge : 0,7 M€.
● Chantier : automne 2023
à automne 2025.
● Gain énergétique : 50 %.
L’Hippodrome à Villars
● 400 logements sur 8 bâtiments.
● Travaux : 7,2 M€ TTC.
● Aides publiques : 3,6 M€ (50 %).
● Reste à charge : 3,6 M€.
● Chantier : en cours. Livraison en 2025.
● Gain énergétique : 35 à 48 %.