Défense contre les incendies
Réchauffement climatique oblige, le nombre de secteurs exposés au risque d’incendies de forêts ne cesse d’augmenter chaque année.
Pour permettre aux pompiers d’intervenir rapidement et efficacement en cas de départ de feu, Saint-Étienne Métropole installe des réserves d’eau pouvant aller jusqu’à 120 m3 (soit… 40 camions de pompiers), au plus près des zones à risque.
Une menace réelle
Notre territoire n’est malheureusement pas épargné par les incendies de forêt. De plus, les sécheresses sont de plus en plus fréquentes rendent ce risque de plus en plus important.
Depuis 2020, la quasi-totalité des 53 communes de la Métropole a connu au moins un départ de feu de végétation. Et 19 communes sont classées en massif forestier à risques ou référencées comme étant sensibles aux feux de forêts.
Des réserves d’eau sur le territoire
Pour s’en prémunir, Saint-Étienne Métropole installe, dans des zones en carences hydrauliques et particulièrement exposées, des réserves d’eau.
L’idée ? Permettre aux pompiers de disposer de volumes d’eau importants pour lutter contre les incendies au plus près des sinistres potentiels, et à proximité d’habitations qu’ils menacent.
Un déploiement en cours
Depuis début 2025, 7 chantiers d’installation de réserves à incendie ont déjà été menés, pour un coût total de ces premières installations de 550 000 €. Cinq cuves enterrées de 120 m3 et de deux cuves souples de 120 m3 et 60 m3 ont été mises en place à Saint-Paul-en-Cornillon, La Gimond, Saint-Nizier-de-Fornas, Rozier-Côtes-d’Aurec, Saint-Joseph et Le Chambon-Feugerolles.
Autant de chantiers sont prévus d’ici la fin de l’année.
En 2024, 13 citernes, enterrées ou aériennes, pouvant contenir chacune de 60 à 120 m3 d’eau, ont été installées ou aménagées à Cellieu, Chagnon, Chamboeuf, Le Chambon-Feugerolles, Marcenod, Rochetaillée, Saint-Bonnet-les-Oules, Saint-Joseph, Saint-Maurice-en-Gourgois et Saint-Victor-sur-Loire.
En 2023, la Métropole avait enterré 7 réserves d’eau, de 30 à 120 m3, à Saint-Héand, Sainte-Croix-en-Jarez et La-Valla-en-Gier.
Autant de points d’eau dont l’importance peut être capitale !
Comment sont définis les lieux d’implantation ?
Pour définir précisément les secteurs les plus exposés, les choix sont faits en fonction :
- du manque d’eau (eau brute et eau potable) de ces secteurs,
- de la végétation,
- de la présence d’habitations à proximité,
- de l’historique des feux ,
- de la météo…
Un travail est également mené en lien avec le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) pour s’assurer que ces points d’eau correspondent à leurs besoins.
Saint-Étienne Métropole bénéficie d’aides de l’État pour conduire ces travaux, au titre du Fonds vert – préventions des risques de feu de forêt et de végétation.
Pour 2024, le montant des travaux s’élève à 510 098 € HT et un financement Fonds vert de 174 853 € est attendu.
