Préserver la ressource en eau

L’eau est une ressource précieuse mais fragile et certaines sources, déjà, se tarissent. Aussi, limiter les pertes en eau est un enjeu crucial. La Métropole s’y emploie, en améliorant le rendement de ses usines, et de ses réseaux.

Limiter les pertes

Traiter de l’eau pour la rendre potable induit l’utilisation… d’eau !
5 à 10 % de l’eau prélevée en barrages est ainsi utilisée pour le fonctionnement des stations de traitement. La Métropole veille à ce que ce chiffre n’augmente pas, voire diminue, en travaillant sur l’amélioration des performances de ses stations de traitement.

Éviter les tuyaux percés

L’autre enjeu se situe entre la sortie de station et votre robinet, tout au long de ses milliers de kilomètres de tuyaux qui acheminent l’eau et doivent être parfaitement étanches. Une gageure lorsqu’on sait que la plupart des réseaux ont plusieurs dizaines d’années, parcourent un sous-sol meuble et sont sous pression, ce qui limite grandement les possibilités d’aller voir ce qu’il s’y passe.
Au moyen de très nombreux compteurs et débitmètres, la Métropole surveille néanmoins leur bon état et, au besoin en écoutant le bruit de l’eau dans les réseaux, traque les fuites pour programmer des opérations de renouvellement sur les sections les plus endommagées.

Le précédent Pavezin

Le réchauffement climatique et les situations de stress hydrique qu’il génère sont déjà palpables, ici.
L’augmentation moyenne des températures génère une plus grande évaporation et une consommation plus importante des végétaux et de certaines activités humaines. En parallèle, les précipitations se font plus rares et plus violentes : l’eau ruisselle plus mais pénètre moins dans le sol.

Conséquence, la pression sur la ressource est plus forte, alors que celle-ci, dans le même temps, diminue. Jusqu’au point de rupture. En 2017, cette situation, présentée comme un risque pour les années à venir, est arrivé, sur le territoire.

Alimentée par plusieurs sources, la commune de Pavezin s’est retrouvée à sec. Dans l’urgence et plusieurs mois durant, la commune sera alimentée par camions citernes ! Le temps qu’une conduite soit réalisée jusqu’au réseau d’adduction d’eau voisin, pour sécuriser l’approvisionnement.
Heureusement exceptionnel, cet épisode illustre néanmoins la problématique et la nécessité d’agir, dès aujourd’hui. Et l’importance d’optimiser l’utilisation de cette ressource précieuse…