Monts du lyonnais : vallée de cœur
Leur nom laisserait supposer qu’ils s’épanouissent chez notre voisin rhodanien mais que nenni !
Les Monts du Lyonnais constituent le trait d’union géographique entre la capitale ligérienne et celle des Gaules, et ondulent en grande partie sur le territoire de la Métropole…
Quand il s’agit de prendre un peu de hauteur, notre regard à tendance à se porter vers le massif du Pilat, qui forme la limite méridionale du territoire. Mais en face, de l’autre côté de la vallée du Gier, un autre massif, se dresse.
Plus discrets, les Monts du Lyonnais forment une succession de vallons et de crêts rebondis, qui, pour beaucoup, émergent à plus de 900 mètres. Le plus haut d’entre eux, le Crêt Malherbe, hisse ses 946 mètres à Marcenod. À quelques centaines de mètres de là, c’est au pied du Crêt Reynaud (919 m), sur la commune de Saint-Romain-en-Jarez, que prend sa source la rivière Coise, qui serpente pendant 50 kilomètres avant de se jeter dans la Loire, à Montrond-les-Bains. Sur son parcours et au-delà, les éminences se succèdent et sont reliées par d’innombrables sentiers de randonnées.
Points de vue
Supprimé ! Situés sur la ligne de partage des eaux entre océan Atlantique et mer Méditerranée, les monts du Lyonnais forment un précieux refuge pour une riche biodiversité, comptent quelques antiques vestiges romains avec les traces de l’ancien aqueduc du Gier qui alimentait en eau la capitale des Gaules, et, sur ses pentes sud, forment un haut-lieu de l’arboriculture où l’ont fait pousser cerises, pommes, poires, abricots…
Surtout, ils forment probablement quelques-uns des plus beaux balcons pour admirer le territoire métropolitain et au-delà. Sur les hauteurs de Saint-Héand, le regard embrasse une vue à presque 360°, qui s’étend de la plaine et les Monts du Forez à l’Est, aux sucs de la Haute-Loire, le Pilat, et la vallée du Gier, jusqu’aux Alpes, au loin.