Saint-Étienne Métropole aide les commerces

Soucieuse d’aider les commerces à s’implanter et/ou se développer en zone rurale, Saint-Étienne Métropole a mis en place, en 2018, un dispositif d’aides financières qui leur permet de réaliser des travaux de rénovation ou d’acquérir du matériel.
Un dispositif étendu l’année suivante aux commerces situés dans les 39 quartiers prioritaires du Contrat de ville.

Pourquoi ce dispositif ?

En milieu rural et dans les quartiers Politique de la Ville, les commerces de proximité jouent un important rôle économique, social, et même environnemental en limitant les déplacements.
Leur présence est primordiale, aussi, pour le maintien d’une dynamique économique.

Quels commerces sont concernés ?

Artisans, commerces, services avec point de vente, professions médicales… tous les types d’activités ayant un point de vente au public sont concernés, qu’il s’agisse d’une entreprise qui s’installe, se développe ou rénove son point de vente.

Quelles aides pour quels travaux ?

Saint-Étienne Métropole peut subventionner des projets d’investissement de 5 000 € à 50 000 €, à hauteur de 20 % du montant des travaux, soit une aide variant de 1 000 € à 10 000 €. Un dispositif similaire est porté par la Région Auvergne – Rhône-Alpes et les deux aides sont cumulables.
Au total, les travaux peuvent donc être subventionnés à hauteur de 40 %.
Les types de travaux éligibles sont multiples et ont trait à l’installation, au développement ou à la rénovation du point de vente :

• rénovation des vitrines,
• sécurisation du local,
• économies d’énergie,
• mise en sécurité,
• mise aux normes,
• achat ou location de matériel de production ou de véhicule,
• achat de matériel numérique,…

27 communes concernées

Sont éligibles aux aides les commerces situés dans les 27 communes de moins de 2 000 habitants, à savoir :
Aboën, Çaloire, Cellieu, Chagnon, Chambœuf, Châteauneuf, Dargoire, Doizieux, Farnay, Fontanès, Marcenod, Pavezin, La Gimond, La Terrasse-sur-Dorlay, La Tour-en-Jarez, La Valla-en-Gier, Rozier-Côtes d’Aurec, Saint-Bonnet-Les-Oules, Saint-Christo-en-Jarez, Saint-Joseph, Saint-Paul-en-Cornillon, Saint-Maurice-en-Gourgois, Saint-Nizier-de-Fornas, Saint-Romain-en-Jarez, Sainte-Croix-en-Jarez, Tartaras et Valfleury.

Et 39 quartiers

Dans les villes d’Andrézieux-Bouthéon, Firminy, La Grand’Croix, La Ricamarie, Le Chambon-Feugerolles, L’Horme, Rive-de-Gier, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Saint-Étienne et Unieux.

Ils en parlent

Four-midable

« Avec mon associé, nous avons repris un restaurant pour en faire le Chambu-Terre, un espace événementiel à Chamboeuf. Au moment de nous lancer, il y avait pas mal de petits travaux à faire pour rendre le lieu attractif. Nous avons remis la cuisine au goût du jour, repeint le restaurant, avons investi dans un four extérieur et un grand bar qui nous permet de faire de belles soirées l’été.
L’aide de la Métropole nous a permis de faire des investissements supplémentaires, notamment le four extérieur que nous n’aurions pas pu installer sans subvention.

Nous avons été aidés dans le montage de notre dossier et avons obtenu les fonds (près de 8 000 €) rapidement. Aujourd’hui, la difficulté, c’est plutôt la pénurie de main d’oeuvre. On aimerait en trouver pour ouvrir plus souvent ! »

Terreau fertile

« Mon associé et moi avions un commerce de fleurs dans le Rhône, mais tout se passait par Internet. Nous voulions nous implanter dans une ville, pour renouer avec notre coeur de métier, et nous avons opté pour Saint-Chamond ! Avant d’ouvrir notre commerce, nous avons tout refait : murs, sols, électricité, installation d’une climatisation réversible, changement de la devanture, des bannes, de l’enseigne.

Tous ces travaux ont été réalisés grâce à une aide de plus de 6 000 € de la Métropole, qui nous a permis de faire quasiment l’ensemble des travaux que nous avions envisagés. Sans cette aide, nous n’aurions pas pu tout faire, nous aurions dû faire des choix. Là, le résultat final s’approche vraiment de ce que nous avions imaginé !
La Chambre des métiers et de l’artisanat, qui nous avait parlé de ce dispositif, nous a aidé à monter le dossier. Tout s’est fait de manière fluide. »