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Étudier à Saint-Étienne

Étudier à Saint-Étienne est un gage de réussite !

Pur produit de l’excellence stéphanoise, Corinne Autant-Bernard a connu les deux facettes de l’enseignement supérieur à l’Université Jean-Monnet : en tant qu‘étudiante puis en tant que professeure. Elle porte un regard aiguisé sur les atouts d’une vie étudiante à Saint-Étienne.

Comment en êtes-vous arrivée à faire vos études à l’Université Jean-Monnet à Saint-Étienne ?

J’étais au lycée à Saint-Étienne et voulais au départ faire une classe préparatoire. Mais, durant mon année de terminale, mon professeur d’économie a été remplacé par un universitaire pendant quelques semaines. J’ai alors découvert l’enseignement universitaire, une autre façon d’enseigner qu’au lycée, qu’en classe préparatoire ou qu’en école de commerce. Son cours était très axé sur la réflexion personnelle, l’esprit critique. Cela a remis en cause mon projet et j’ai décidé d’étudier en université. J’y suis resté pour les études et en ai fait finalement mon métier.

Quel a été votre parcours étudiant ?

J’ai fait toute ma formation post bac jusqu’à la Maîtrise à l’Université Jean-Monnet à Saint-Étienne.

À l’époque, il n’y avait pas de 5e année à Saint-Étienne, je suis donc partie à Lyon. Et je suis revenue à Saint-Étienne pour réaliser ma thèse de doctorat.

Pourquoi être revenue à Saint-Étienne ?

Pour deux raisons : les thématiques de recherche, sur les questions d’innovation et de territoire, qui m’intéressaient particulièrement.

Et aussi parce qu'il y avait une proximité avec les enseignants qu'il n'y avait pas à Lyon. Il y avait, et il y a toujours, à Saint-Étienne, une certaine bienveillance des professeurs d'université qu'on ne retrouve pas forcément ailleurs.

Il n’y a pas le côté hiérarchique qu’on peut rencontrer dans de « grosses boutiques ». L’enseignant chercheur est facile d’accès, disponible. Je n’ai pas trouvé cette même écoute ailleurs.

Et cette proximité, cette disponibilité, s’est poursuivie durant ma thèse. J’ai tout de suite enseigné, en même temps que je poursuivais ma thèse, et d’emblée, les doctorants étaient partie prenante de l’équipe, ils avaient leur place. C’est un vrai collectif !

Et la vie étudiante ?

Cela a aussi été un élément qui m’a fait revenir à Saint-Étienne : l’attractivité de la ville, le fait qu’elle soit une « ville à la campagne ».

Ici, on a les avantages de la ville tout en étant à proximité immédiate de la nature. 

On peut faire du vélo, du ski… on est très vite à l’extérieur. Et l’université tire parti de cette spécificité de la ville : elle propose énormément d’activités sportives !

Étudiante, j’ai pu pratiquer des sports nautiques, faire des compétitions de natation, prendre des cours de rock,…

À cela s'ajoute, aujourd'hui, une offre culturelle incroyable, en grande partie gratuite pour les étudiants, et d'une très grande qualité !

Vous vous êtes également investie dans une association étudiante…

Oui, en première année, j’ai participé à la création de la première association étudiante de la fac d’économie. Dès que nous avons suggéré l’idée, on nous a immédiatement encouragés. C’est quelque chose qui perdure encore aujourd’hui : cette capacité à monter des projets, à être innovant, à se saisir des opportunités, la liberté de créer des choses !

On peut arriver avec des idées, et si ça fait sens, on nous dit : « OK, allez-y ! » Il y a ce dynamisme. Ce n’est pas une grosse machine administrative qui empêche de s’exprimer.

Est-ce que tout ça a influé sur votre parcours ?

Sur le fait que j’ai eu envie de rester à Saint-Étienne, oui, clairement ! J’aurais pu être enseignante ailleurs, mais j’ai voulu rester là.

Le fait de pouvoir développer des projets, d'être soutenue par l'Institution, c'est très enrichissant. 

Ici, j’ai créé une association étudiante, suis devenue enseignante puis maître de conférences puis professeure des universités. J’ai participé à la création et dirigé une cellule de valorisation (qui fait du transfert entre la recherche académique et le monde économique), travaillé avec la Commission européenne, les ministères, pris la responsabilité d’un Master puis la direction du département d’économie de l’IAE.

L’an dernier, nous avons ouvert la sixième école d’économie en France : la Saint-Étienne School of Economics, dont je suis la directrice. Cette évolution est le fruit de la souplesse et de l’esprit d’innovation qui règnent ici.

Que pensez-vous de la vie étudiante ?

Les retours que nous avons aujourd'hui de nos étudiants sont unanimes : la vie étudiante à Saint-Étienne est très conviviale, avec de très nombreuses activités sportives et culturelles. 

Nous avons un des plus gros festivals culturel par le service universitaire de sport. Pour une « petite » université comme la nôtre, c’est prodigieux !

L’ambiance étudiante dans la ville s’en ressent, c’est très sympa. Sur la dimension sociale, aussi, il y a beaucoup de choses de faites : pour la réussite étudiante, l’Agorae (NDLR : épicerie solidaire étudiante), les dispositifs d’aides aux étudiants qui en ont besoin. L’école d’économie que je dirige offre par exemple de nombreuses bourses d’excellence pour favoriser l’accès de tous à nos formations et pour faciliter les mobilités à l’étranger.

Pour finir, recommanderiez-vous à vos proches de faire leurs études à Saint-Étienne ?

Sans hésitation ! Tous ceux qui cherchent des études de qualité, conformes aux meilleurs standards internationaux, tout en bénéficiant d'une certaine qualité de vie universitaire ou qualité de vie tout court, avec la proximité immédiate du Parc naturel régional du Pilat, de la Loire, de la Haute-Loire et un accès rapide aux Alpes ou à la Méditerranée, trouveront leur bonheur à Saint-Étienne.
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