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Pierre-Vincent Fortunier : MÛR DU SON

MÛR DU SON

 

À47 ans, le Stéphanois Pierre-Vincent Fortunier multiplie les expérimentations, en tant que sonneur (joueur de cornemuse), muséographe et scénographe. Découverte d’un découvreur, mû par l’esprit de création et de liberté…

1Après avoir appris le violon classique pendant une dizaine d’années, Pierre-Vincent s’en éloigne à 18 ans. Il se met alors au violon traditionnel, préférant « les musiques de l’oralité plutôt que les musiques écrites », puis à la cornemuse, en quête de « sonorités plus timbrées, d’un traitement plus archaïque, plus grinçant du son. »

2Après des études d’histoire de l’art et de gestion de projets culturels, il travaille à la détection d’artistes
locaux pour le Printemps de Bourges. Mais, très vite, « passe de l’autre côté », et devient violoniste et sonneur professionnel.

3Dix ans de pratique plus tard, le revoilà sur les bancs de l’université, étudiant en anthropologie et en conception d’expositions. Il crée en 2012 Le Muséophone, une entreprise spécialisée en muséographie, scénographie et sonographie, l’art de construire des expositions sonores.
Depuis, il ne cesse de se questionner sur la manière de porter l’imaginaire et d’éveiller la curiosité.

4« Pour moi, il est important qu’une exposition soit écrite avec des notions de rythme, d’intensité…
Un peu comme peut être écrite la musique. La question du temps et de l’espace est ce qui unit mes deux pratiques, même si les moyens pour y arriver sont différents ! »

5Pierre-Vincent est également membre du collectif La Nòvia, qui rassemble une quinzaine de groupes, questionnant la musique traditionnelle en l’interprétant d’une manière expérimentale. Ses explorations musicales l’ont conduit à jouer au Centre Pompidou à Paris et au Lieu Unique à Nantes.

6Entre autres projets, il prépare actuellement la scénographie des « Rubans de l’intime », une exposition à découvrir au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne en mai 2021 !

 

Plus d’infos sur lemuseophone.comla-novia.fr