650 000 euros pour développer l’agriculture locale
Consciente de la richesse agricole de son territoire, Saint-Étienne Métropole multiplie les initiatives pour aider les acteurs du secteur et favoriser le développement d’une alimentation saine, locale, accessible à tous.
Une action tous azimuts qui a récemment bénéficié à huit acteurs du territoire…
Tout commence il y a un an. Soucieux d’engager une réflexion large et d’aboutir à un programme structuré et structurant en matière d’alimentation à l’échelle du territoire, les élus métropolitains s’engagent dans la démarche d’élaboration d’un PAT (programme alimentaire territorial).
L’obtention du label national « PAT en émergence » en février 2021, permet à la Métropole de candidater à des dispositifs de financements nationaux visant au développement d’une alimentation locale, durable, en lien avec la restauration collective, la lutte contre le gaspillage alimentaire, la structuration des filières agricoles alimentaires locales, la précarité alimentaire,…
Dès lors, la Métropole sollicite les nombreux acteurs locaux, publics ou appartenant à l’économie dans ces domaines, leur présente l’appel à projets en cours, les accompagne dans l’élaboration de leurs dossiers, sélectionne les initiatives les plus abouties et rédige un dossier global de demandes de subventions pour huit porteurs de projets locaux. Et la réponse tombe en fin d’année 2021 : les huit projets présentés par la Métropole sont tous retenus, et se voient allouer un montant global de… plus de 648 000 euros de subventions !
Un accélérateur des projets
Ces subventions obtenues vont permettre aux huit acteurs publics et privés d’accélérer considérablement leurs projets, qui bénéficient in fine à la structuration globale de l’alimentation locale sur le territoire.
Ces huit projets, en effet, sont portés par des communes, associations, entreprises de l’économie sociale et solidaire issues de six communes, qui œuvrent à toutes les strates de la chaîne alimentaire, de la production à la distribution en passant par la logistique ou la transformation.
L’ensemble contribue à renforcer les acteurs locaux et bâtir les piliers d’une stratégie alimentaire territoriale, que les élus de la Métropole esquissent et qui fera bientôt l’objet de débats locaux.
Financeurs du Projet alimentaire territorial
- Ademe
- État
- Préfecture de Région Auvergne – Rhône-Alpes
Les 8 projets retenus en un coup d’oeil
A Rive-de-Gier, Le jardin de Valériane développe sa production en bio, accroît son dispositif de paniers et l’étend à des paniers solidaires.
A Villars, Pré de chez vous développe une plateforme logistique pour l’approvisionnement en produits locaux sur le territoire, et a pour projets de créer 25 épiceries de proximité. 63 emplois à la clé.
La commune de Saint-Jean-Bonnefonds va créer une société coopérative pour assurer l’approvisionnement de sa cantine scolaire, avec des produis frais et de saison.
A Saint-Etienne, La fabuleuse cantine va créer un laboratoire pour élaborer des bocaux solidaires, à base d’invendus alimentaires et bio.
La commune de Farnay va créer des jardins potagers collectifs, dont 2 seront réservées à l’école et au centre de loisirs pour des visées pédagogiques.
A Saint-Etienne, De la ferme au Quartier déménage sa plateforme logistique, structure la filière, accompagne des producteurs vers de nouvelles pratiques agricoles. Là aussi, de très nombreux emplois locaux seront crées.
A Saint-Etienne, le restaurant-traiteur Ethic Table va créer une cuisine centrale pour pouvoir proposer des repas à base de produits locaux aux cantines scolaires, centres sociaux, ehpad… 4 emplois seront créés.
La commune d’Andrézieux-Bouthéon va travailler sur l’ensemble de sa chaîne de production alimentaire et s’engager dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, avec un objectif, pour ses cantines scolaires, de réduire de deux tiers le volume de perte.